Pêche du carnassier en Seine: Des poissons inédits.

Au cours du mois de juillet, nous avons effectué sept sessions, une avec Fabrice, une autre avec Benjamin et le restant en solo. Les quinze premiers jours du mois de juillet, les poissons ont été plutôt mordeurs avec quelques belles prises. La deuxième quinzaine a été beaucoup moins fructueuse et le nombre de touches a chuté de façon draconienne. Sur le mois écoulé, le sandre a constitué l'essentiel des prises avec dans le lot un gros sandre de 78 cm. Nous avons ferré plus de perches que le mois dernier mais elles ont été beaucoup moins actives que l'année dernière à la même époque. Pour l'instant, nous n'avons pas revu les belles chasses de l'année précedente et cela s'explique, peut être, par le très faible débit actuel de la Seine. Néanmoins, une grosse perche de 45 cm a été attrapée sur un leurre souple lors de la dernière session du mois, la touche a été brutale, le combat court mais rugueux à souhait.

Aucun silure ou brochet n'a été capturé pendant cette période mais, pour ma part, j'ai eu le bonheur de ferrer deux poissons que je n'avais jamais croisé auparavant sur ma zone de pêche. Le premier m'a fait un combat au cours duquel j'ai pu apercevoir une nageoire caudale qui m'a laissé très perplexe sur l'identité du spécimen. C'est une fois montée à bord que j'ai reconnu une grande alose qui a chèrement défendu sa liberté avant d'être relâchée dans son élément. Le deuxième inconnu m'a fait un départ de torpille à la touche, suivi d'un joli combat sur ma canne 5-15 gr. Ce fut l'euphorie, à la montée du fish dans le bateau, car il s'agissait d'un bel Aspe de 75 cm qui venait de rendre les armes et nous faisait le plaisir d'une petite visite. En fin de mois, j'ai capturé un autre Aspe, plus petit, peut être annonciateur d'un début de présence plus régulière dans les eaux avales de Paris.