De 150 à 350 m3/s.

En moins d'une semaine, le débit de la seine a doublé en passant de 150 m3/s à 350 m3/s. C'est le genre de variable qui peut vraiment avoir une incidence sur le comportement des poissons et qu'il faut prendre en compte dans le choix des postes à visiter. Ce samedi, je pêche avec Michaël et pendant la première heure de la session nous allons nous faire rincer par une pluie abondante. Nous commençons par un poste intéressant à prospecter quand l'eau commence à monter mais l'absence d'échos et de touches nous fait rapidement passer à un deuxième poste. Sur cette grosse cassure, la pêche est devenue plus délicate en raison du courant et les échos de fishs sont également absents du sondeur. Nous passons donc à un troisième spot, ou nous allons prospecté, amarré, une zone de calme à proximité d'une pile de pont. C'est Michaël qui touche le premier poisson en animant une petite lame et celui ci est plutôt sportif. Après plusieurs départs, le poisson déclare forfait et un joli barbeau de 70 cm tout rond est remonté à bord. Je touche le deuxième poisson du poste, une perche, qui se décrochera d'abord avant d'attaquer une deuxième fois mon leurre souple. Le spot ne donne plus rien et nous décidons de changer de type de poste pour voir si une certaine configuration de zone peut avoir un bon rendement en fonction des conditions de pêche de ce jour. Nous pêchons chacun avec une méthode différente sur des zones de courants, de contre-courants, des fosses, des cassures, des amortis et à des hauteurs d'eau différentes mais à part deux touches très furtives de perche, nous ne toucherons plus un seul poisson de la journée.

Michaël et un très beau barbeau de 70 cm, capturé dans le courant.

Une perche capturée après être revenue une deuxième fois à la charge sur mon leurre souple.