Tout est possible.

Depuis le dernier post, je suis allé quatre fois à la pêche. Deux mini sessions, le vendredi 16/11 et le jeudi 29/11 et deux sessions plus longues jeudi dernier et ce samedi. Des poissons ont été attrapés à chaque session mais sur les deux plus courtes aucun beau fish n'est remonté à bord et je n'ai donc rien posté. Sur la session de ce jeudi, nous avons pêché Laurent et moi sur mon bateau. La session a duré de 13h30 jusqu'à la tombée de la nuit. Deux perches et deux sandres sont remontés à bord et Laurent et moi avons eu la désillusion de rater chacun un beau poisson. Pour Laurent, sur une dérive le long d'une pile de pont, le bateau a suivi naturellement un contre courant qui nous a rapproché de la berge. Le bateau s'est positionné dans l'amorti derrière la pile et Laurent a juste eu le temps de sentir le gobage et la coupe immédiate de son bas de ligne par un brochet qui semblait joli. Pour moi, ce fut un peu plus tard sur le même type de poste. Nous dérivions dans un courant avec un bon vent de face, quand j'ai amené progressivement le bateau proche de la berge dans une zone d'amorti bien boisée. J'ai ressenti une petite touche franche sur mon leurre balladé en verticale et là tout a été très vite. Le poisson n'a pas du tout sondé mais est remonté très vite pour mener un combat en surface en donnant des coups de tête dans tous les sens. Laurent n'a même pas eu le temps d'utiliser l'épuisette que le sandre, qui devait être mal piqué, repartait déjà dans les profondeurs. Il nous laissait impuissants et frustrés de nous avoir montré sa belle taille, estimée à 75 cm au minimum.
Ce samedi, j'ai pêché en solo et dès la première dérive j'ai cru être maudit. Touche, très court combat et joli poisson qui se décroche à la surface...SNIFFF...dommage pour ce joli sandre estimé à une soixantaine de centimètre. J'effectue une deuxième dérive sur le poste et je prends un sandrillon qui me laisse un petit goût amer. Le reste sera une traversée du désert ou je ne prendrais plus une touche.
Sur la dernière zone, après une longue dérive en verticale, je me prépare à partir puis me ravise et reprospecte la zone en pêchant cette fois ci en linéaire. En une vingtaine de minutes, je vais ferrer trois sandres a peu près du même calibre me faisant dire que tout est possible.

Ouf pas de décrochage pour celui là.

Un deuxième cinq minutes plus tard.

Et un et deux et trois pour conclure une session ou les touches n'ont pas été nombreuses.