Le bief de Seine compris entre les deux écluses situées en amont et en aval du port de plaisance où est amarré mon bateau mesure environ 45 km. C'est immense, et la Seine ayant subit de gros travaux de canalisation, le fleuve peut paraître parfois uniforme. Pas toujours facile de détecter les postes où les poissons peuvent se tenir.
Mais avec la pratique, l'oeil de l'homme et l'aide du sondeur, on peut trouver les zones ou l'on peut faire la rencontre avec de beaux poissons.
Cette rubrique aura pour objectif de vous faire part de mes constats concernant le premier objectif auquel doit répondre un pêcheur, trouver le poisson pour pouvoir le pêcher.
Une fois sur l'eau, le pêcheur peut distinguer des postes visibles à l'oeil nu; pour ces spots artificiels ou naturels, la partie visible émergée permet au pêcheur de supposer la présence de poissons.
Par exemple, la partie visible d'une pile de pont ou d'un arbre noyé peuvent sous l'eau servir de cache, d'obstacle au courant où de zone d'ombre à nos partenaires de jeu.
D'autres postes ne sont pas visibles à l'oeil nu, un rocher au fond de l'eau sans partie émergeante, une cassure de la ligne du fond qui fait passer celui-ci de 4 m à 8 m, sont autant de postes qu'affectionnent les poissons, mais que le pêcheur ne pourra trouver qu'en tâtonnant, en supposant.
Le sondeur trouve toute son utilité dans ces cas là, la possibilité de marquer ces postes avec des points GPS permet de retrouver facilement ces zones invisibles à l'oeil du pêcheur. La liste des postes suivants n'est pas exhaustive, mais correspond aux spots que je pêche réellement et qui existent dans la configuration du bief où je navigue. L' intérêt de les pêcher peut être variable en cours d'année, ils méritent toujours un détour et une prise de notes des captures afin d'identifier les moments forts et cerner les bonnes conditions à leur développement.
La pile de pont:
Elle constitue un obstacle au courant, une zone d'ombre et une cache potentielle pour le carnassier à l'affût d'une proie. Quand vous observez le coté aval de la pile (le courant vient du haut vers le bas de la photo), vous remarquez une zone de calme entourée de part et d'autre de tourbillons, de courant plus marqué. Le poisson peut se poster sans trop lutter contre le courant, attendre la proie qui passe où s'oxygéner sans problème. Au pied de la pile et tout autour d'elle on trouve souvent des roches qui sont le début d'une chaîne alimentaire, petits coquillages, animacules divers affectionnent ces zones et les rendent intéressantes pour les poissons.
On pourrait également dire toute partie communiquante entre deux pièces d'eau, un passage obligé pour le poisson qui aime se réfugier au calme à l'intérieur où bien sortir dans le fleuve quand le besoin s'en fait sentir. Attention l'intérieur est très souvent interdit à la pêche et le chenal ne doit pas être encombré pour le passage des bateaux. Les deux cotés de cette voie de passage sont également intéressants, la bordure des quais peut potentiellement abriter des poissons.
La partie amont et avale d'une île:
La partie amont et avale d'une île, ainsi que les deux cotés proches qui forment l'extrémité de la pointe peuvent abriter des poissons. La partie amont c'est lorsque le bras d'eau va se diviser en 2 parties et longer la pointe des deux cotés. La partie avale c'est la zone où vont se rejoindre ces deux bras d'eau.L'écartement où la jonction des eaux créent toujours des courants ou tourbillons et longent des zones de cassures où empierrées qui peuvent être des zones de chasse où de repos pour les carnassiers
L'arbre noyé:
On imagine bien le repaire où le poste de repos que peut représenter une telle structure immergée sous l'eau ( 4 m de fond au niveau de la petite branche que l'on voit sortir de l'eau). Par contre, ce poste peut s'avérer très frustrant à pêcher car très gourmand en montage, il faut donc adapter les montages pour éviter la crise de nerfs. On peut également tenter les carnassiers en pêchant autour en les incitant à sortir (pêche statique au vif par exemple).
A première vue, elle parait souvent assez uniforme et peut laisser perplexe. Elle peut être pêchée de différentes façons, en laissant le bateau dériver en pêche verticale, power fishing( en ratissant la zone descendue avec des leurres durs où souples) et mort manié. On peut donc aller à la rencontre de poissons qui montent ou descendent le courant, où des poissons postés à des endroits stratégiques.
L'aval de barrage:
La partie avale d'un barrage est toujours intéressante, oxygénation, transit de nourriture, le carnassier peut trouver tout ce dont il a besoin. Dans cette zone, tout doit être prospecter car le moindre obstacle ou herbier de bordure peut abriter potentiellement des poissons.Attention, renseignez vous car la partie la plus proche du barrage peut être interdite à la pêche.
C'est également un endroit oxygéné et de passage potentiel de nourriture, le quai qui la prolonge si il possède un fond caillouteux peut s'avérer très bon, attention informez vous pour savoir si la pêche est autorisée, ne stationner pas dans cette zone qui doit être dégagée pour le passage des bateaux.
Quand elle stationnée, la péniche peut être un lieu d'abri pour les carnassiers. Par forte luminosité, la zone d'ombre peut servir de cache au soleil et la partie arrière peut servir d'obstacle au courant si le poisson veut s'en protéger.
Le rejet d'eau:
Tout rejet d'eau peut, à un moment donné, fixer des carnassiers sur zone.Sur la photo, l'angle de la prise de vue ne permet pas d'apercevoir l'ouverture du rejet permettant l'écoulement de l'eau, mais il existe bien.La photo a été prise en hiver, l'eau qui s'écoule est plus chaude que celle du fleuve.Elle s'écoule le long de la berge, on peut la repérer par les volutes de fumée qu'elle laisse sur son trajet tout au long de la bordure.Notre ami le héron huppé que l'on devine au centre de la photo, ne s'y est pas trompé.La présence d'une eau plus chaude, à cette époque de l'année, peut fixer le menu fretin et les carnassiers ne sont jamais très loin.En été, après un orage, un écoulement abondant d'eau peut,également, rassembler quelques carnassiers en maraude, voir un beau silure.
Mais avec la pratique, l'oeil de l'homme et l'aide du sondeur, on peut trouver les zones ou l'on peut faire la rencontre avec de beaux poissons.
Cette rubrique aura pour objectif de vous faire part de mes constats concernant le premier objectif auquel doit répondre un pêcheur, trouver le poisson pour pouvoir le pêcher.
Une fois sur l'eau, le pêcheur peut distinguer des postes visibles à l'oeil nu; pour ces spots artificiels ou naturels, la partie visible émergée permet au pêcheur de supposer la présence de poissons.
Par exemple, la partie visible d'une pile de pont ou d'un arbre noyé peuvent sous l'eau servir de cache, d'obstacle au courant où de zone d'ombre à nos partenaires de jeu.
D'autres postes ne sont pas visibles à l'oeil nu, un rocher au fond de l'eau sans partie émergeante, une cassure de la ligne du fond qui fait passer celui-ci de 4 m à 8 m, sont autant de postes qu'affectionnent les poissons, mais que le pêcheur ne pourra trouver qu'en tâtonnant, en supposant.
Le sondeur trouve toute son utilité dans ces cas là, la possibilité de marquer ces postes avec des points GPS permet de retrouver facilement ces zones invisibles à l'oeil du pêcheur. La liste des postes suivants n'est pas exhaustive, mais correspond aux spots que je pêche réellement et qui existent dans la configuration du bief où je navigue. L' intérêt de les pêcher peut être variable en cours d'année, ils méritent toujours un détour et une prise de notes des captures afin d'identifier les moments forts et cerner les bonnes conditions à leur développement.
La pile de pont:
L'entrée de port ou de darse:
On pourrait également dire toute partie communiquante entre deux pièces d'eau, un passage obligé pour le poisson qui aime se réfugier au calme à l'intérieur où bien sortir dans le fleuve quand le besoin s'en fait sentir. Attention l'intérieur est très souvent interdit à la pêche et le chenal ne doit pas être encombré pour le passage des bateaux. Les deux cotés de cette voie de passage sont également intéressants, la bordure des quais peut potentiellement abriter des poissons.
La partie amont et avale d'une île:
La partie amont et avale d'une île, ainsi que les deux cotés proches qui forment l'extrémité de la pointe peuvent abriter des poissons. La partie amont c'est lorsque le bras d'eau va se diviser en 2 parties et longer la pointe des deux cotés. La partie avale c'est la zone où vont se rejoindre ces deux bras d'eau.L'écartement où la jonction des eaux créent toujours des courants ou tourbillons et longent des zones de cassures où empierrées qui peuvent être des zones de chasse où de repos pour les carnassiers
L'arbre noyé:
On imagine bien le repaire où le poste de repos que peut représenter une telle structure immergée sous l'eau ( 4 m de fond au niveau de la petite branche que l'on voit sortir de l'eau). Par contre, ce poste peut s'avérer très frustrant à pêcher car très gourmand en montage, il faut donc adapter les montages pour éviter la crise de nerfs. On peut également tenter les carnassiers en pêchant autour en les incitant à sortir (pêche statique au vif par exemple).
La bordure de berge:
A première vue, elle parait souvent assez uniforme et peut laisser perplexe. Elle peut être pêchée de différentes façons, en laissant le bateau dériver en pêche verticale, power fishing( en ratissant la zone descendue avec des leurres durs où souples) et mort manié. On peut donc aller à la rencontre de poissons qui montent ou descendent le courant, où des poissons postés à des endroits stratégiques.
Il faut bien repérer où la touche a eu lieu et tenter de comprendre pourquoi le poisson était là: présence d'herbiers, tête de roche immergée etc...Le mieux est encore d'utiliser le sondeur avec l'option side-imaging pour prospecter lentement les berges et repasser sur la zone où la touche est survenue.
La bordure de quai:
Le contraste structure dure-eau peut toujours abriter des poissons. Au pied de ces structures, on trouve souvent un fond jonché de pierres qui peut servir de caches où de fixation à un début de chaîne alimentaire.
Au bout de ce quai juste avant les arbres, le side imaging permet de nous faire découvrir une épave où les poissons peuvent trouver un obstacle au courant et une zone de repos.
|
L'aval de barrage:
La partie avale d'un barrage est toujours intéressante, oxygénation, transit de nourriture, le carnassier peut trouver tout ce dont il a besoin. Dans cette zone, tout doit être prospecter car le moindre obstacle ou herbier de bordure peut abriter potentiellement des poissons.Attention, renseignez vous car la partie la plus proche du barrage peut être interdite à la pêche.
L'aval de l'écluse:
C'est également un endroit oxygéné et de passage potentiel de nourriture, le quai qui la prolonge si il possède un fond caillouteux peut s'avérer très bon, attention informez vous pour savoir si la pêche est autorisée, ne stationner pas dans cette zone qui doit être dégagée pour le passage des bateaux.
La cassure ou le tombant:
La cassure ou le tombant est une brusque variation du fond qui se traduit par une pente très raide et une ligne de fond plus profonde, qu'on peut apparenter à une très grosse marche en quelque sorte.Le carnassier est à l'abri du courant et en position d'affût, extrêmement concentré sur ce qui est en train de passer au dessus de lui
Le haut fond:
Le haut fond c'est la ligne du fond qui va remonter de façon abrupte vers la surface puis retomber de la même manière sur le versant opposé, le poisson posté est souvent là pour en découdre, très tôt le matin où au coucher du soleil, il et prêt à attaquer.
Le plateau rocheux:
Sur cette capture d'écran on distingue bien le plateaux rocheux sur la partie droite, qui correspond au tribord du bateau. Le fond est pavé de roches mais celles-ci ne sont pas très hautes, cette partie du fond contraste avec le coté gauche qui semble uniforme est assez plat. Sur cette zone, il sera certainement plus rentable de privilégier le coté droit.
La péniche:
Quand elle stationnée, la péniche peut être un lieu d'abri pour les carnassiers. Par forte luminosité, la zone d'ombre peut servir de cache au soleil et la partie arrière peut servir d'obstacle au courant si le poisson veut s'en protéger.
Le rejet d'eau:
Tout rejet d'eau peut, à un moment donné, fixer des carnassiers sur zone.Sur la photo, l'angle de la prise de vue ne permet pas d'apercevoir l'ouverture du rejet permettant l'écoulement de l'eau, mais il existe bien.La photo a été prise en hiver, l'eau qui s'écoule est plus chaude que celle du fleuve.Elle s'écoule le long de la berge, on peut la repérer par les volutes de fumée qu'elle laisse sur son trajet tout au long de la bordure.Notre ami le héron huppé que l'on devine au centre de la photo, ne s'y est pas trompé.La présence d'une eau plus chaude, à cette époque de l'année, peut fixer le menu fretin et les carnassiers ne sont jamais très loin.En été, après un orage, un écoulement abondant d'eau peut,également, rassembler quelques carnassiers en maraude, voir un beau silure.