Ce chapitre sera consacré aux techniques de pêche et au matériel que j'utilise lors des sessions. Je suis ouvert à toutes formes de techniques permettant d'attraper du poisson en lui laissant toutes les chances de pouvoir réintégrer son milieu dans les meilleures conditions possibles.Sur le bateau nous utilisons plusieurs techniques faisant appel à des leurres, à des poissons vifs où morts.Cet ensemble ne représente pas une liste complète des techniques existantes mais correspond juste à notre pratique personnelle. La diversité de ces techniques nous permet de coller au mieux possible à l'envie du moment du poisson. Je pense qu'il ne faut surtout pas les mettre en compétition les unes par rapport aux autres, car pour moi elles sont complémentaires et toujours efficaces à un moment donné du rythme de la vie du poisson.
1)Pêche aux leurres en lancer ramener:
Cette technique consiste à leurrer des poissons en les incitant à attaquer un leurre qu'ils auront pris pour une proie où un intrus s'aventurant sur leur territoire.On peut animer une partie de ces leurres en les ramenant de façon linéaire grâce à la simple récupération du fil par le moulinet, mais on peut également les faire se déplacer de manière plus vivante en combinant l'action de la main qui tourne la manivelle avec celle qui tient la canne et mobilise le blank de celle ci jusqu'au scion.
Grâce à cette technique, notre partenaire de jeu est souvent pris sur le pourtour de la gueule et peut donc rejoindre son élément dès qu'il est relâché correctement par le pêcheur sportif.
On peut pratiquer le lancer ramener avec une grande variété de leurre, ci-dessus la colonne de gauche représente la famille des poissons nageurs, la colonne du centre celle des leurres souples et celle de droite les cuillers.On pourrait également rajouter des leurres comme le spinnerbait, les jigs, les rubbers jigs, le plomb palette etc........
Ils sont vendus prêts à pêcher, avec bavette ou sans bavette, flottants, suspendings où coulants, avec un corps d'un seul tenant ou articulé en plusieurs parties, possédant des billes où pas.Ils peuvent combiner plusieurs de ces caractéristiques en même temps, il est donc essentiel de bien connaître les propriétés de son poisson nageur si on veut l'animer correctement et faire le bon choix par rapport à un type de poste.
Les poissons nageurs de la colonne de gauche possèdent tous une bavette, les deux premiers ont une bavette située dans l'axe du corps du PN avec une certaine longueur, nos PN auront donc une nage profonde. A contrario les deux PN du bas ont une bavette inclinée par rapport à l'axe du corps et plutôt raccourcie, ils nageront donc plus prêt de la surface.
Les PN de la colonne de droite ne possèdent pas de bavette, le premier est flottant et se déplacera à la surface de l'eau avec un déplacement en zig-zag si l'animation est correctement exécutée, le deuxième est légèrement coulant et se déplacera de la même façon sous la pellicule de la surface de l'eau, le troisième est plus coulant et avec son corps articulé se déplacera en serpentant légèrement dans une couche d'eau plus profonde.
Les PN peuvent posséder des différences au niveau de la flottabilité, le premier ci-dessus est flottant: il plonge à la récupération puis remonte vers la surface si on arrête celle-ci. Le deuxième est suspending, il plonge à la récupération et reste à l'arrêt dans la couche d'eau dès que l'on ne mouline plus.Le troisième est coulant, on le lance et quand il a pris contact avec la surface de l'eau on attend, avant de récupérer le fil, qu'il ait coulé dans la couche d'eau désirée.
Avec une simple récupération du fil la majorité des PN nagent déjà correctement, ceux qui ont un corps d'un seul tenant comme le premier ci-dessus effectueront une nage combinant une oscillation latérale et longitudinale.
Le deuxième avec son corps segmenté en trois parties effectuera une légère ondulation serpentiforme.
Le PN peut posséder, où pas, des billes internes; ces billes peuvent servir à améliorer le lancer et la stabilité en vol pour un gain de distance.
Leur claquement à l'intérieur du PN lors de sa récupération peuvent aussi battre le rappel des poissons toujours très observateurs de leur environnement.
La différence de sonorité des billes (aiguë où grave) pourra également faire la différence en terme de déclenchement d'attaque.
Selon ses caractéristiques le PN peut être animé de différentes façons, zig-zag serré à la surface de l'eau ( appelé walking the dog), zig-zag plus ample (long slide), arrêt dans la récupération suivi d'un démarrage (stop and go), déplacement linéaire en oscillant ou en ondulant etc.....
Avec l'animation nous rentrons dans le domaine de la pratique et pour être efficace dans ce registre, rien de mieux que de passer du temps au bord et/où sur l'eau.
2) Les leurres souples:
Ils sont capables d'imiter à la perfection n'importe quelle proie de nos partenaires, alevin, vers, écrevisse etc...Leur consistance s'approche de celles de ces proies et a pour objectif de faire garder au poisson le leurre plus longtemps dans la gueule, limitant les rejets et décrochés.
Dans la plupart des cas il faut les animer pour pouvoir leur donner un vrai semblant de vie, l'association avec un certain type de tête plombée influe également sur l'animation de ces leurres.
Les leurres souples forment une famille très vaste où se mélange shad, slug, virgule, worm, imitation d'écrevisse, etc...Toutes les tailles et couleurs sont possibles, ils sont souvent vendus sans la tête plombée ou l'hameçon qu'ils faut donc associer par la suite.
Avec des tête plombées adéquates(poids et forme), on peut les faire évoluer dans n'importe quelle couche d'eau avec un large panel d'animations possibles.Ces leurres permettent de vraiment s'adapter à toutes les conditions possibles, on peut également les booster en les associant avec des palettes type cuillers ou des gels attractants.
a) Les shads:
Les shads se caractérisent par un corps en forme de poissonnet prolongé d'un appendice au bout duquel se trouve une queue épaisse qu'on appelle caudale.En jouant sur la couleur, la texture, la forme et la densité du corps, de l'appendice, et de la caudale on peut arriver à une très grande variété de ces leurres qui vont pouvoir émettre une grande diversité de vibrations dans l'eau.
Une fois le lancer effectué, en laissant couler plus ou moins longtemps son leurre, on peut explorer différentes couches d'eau. Face à un courant fort et en ajustant le mieux possible la plombée, la caudale peut s'animer le leurre étant à l'arrêt.
Avec une simple récupération linéaire la caudale se met en mouvement pouvant appeler de loin les carnassiers. Tout en moulinant, on peut également relever et abaisser la canne pour animer le leurre avec une trajectoire en dent de scie plus ou moins près du fond.
b) Les slugs ou finess:
Les slugs se caractérisent par un corps effilés se terminant à l'arrière par une simple queue en pointe ou en forme de V.Comme pour les shads, en jouant sur la couleur, la texture, la forme et la densité du corps et de la queue, on peut arriver à une grande variété de modèles.
On peut les utiliser en les associant ou non à une tête plombée. Une fois dans l'eau, la pointe de la canne dirigée vers l'eau et en les animant avec des petits coups de canne très secs, on peut obtenir une nage très erratique ou le leurre va effectuer des zig-zags en partant à droite ou à gauche, remonter vers la couche d'eau supérieure ou plonger vers le fond en fonction du mouvement imprimé à la canne. Le type de tête plombée utilisée, ronde, incurvée...etc aura également un impact sur le déplacement du leurre dans l'eau.
c) Les virgules et les worms :
Les virgules et les worms font partie d'une famille de leurres plus basiques que ceux vus précédemment, mais ils n'en sont pas moins efficaces.
Les virgules possèdent un corps longiligne, souvent annelé, qui se finit par une queue en forme de faucille. Cette queue-faucille se met à onduler à la moindre sollicitation en émet des vibrations auxquelles sont très sensibles nos carnassiers.
Les worms avec leur corps longiligne du début à la fin ressemblent à des vers dont on sait qu'ils font partie du régime alimentaire de tous les poissons; L'ensemble de leur corps, très souple, va réagir en tressautant ou en ondulant en fonction de l'animation qu'on utilisera.
Equipés d'une tête plombée ou pas, on pourra utiliser ces leurres dans les différentes couches d'eau de la surface jusqu'au fond. Les virgule peuvent être animées par un simple lancer ramener en linéaire, une animation plus saccadée ou de type mort manié. Les worms peuvent être animés par des des petits à coups secs de la canne permettant de leur transmettre une nage plus erratique pouvant attirer la curiosité de nos carnassiers.
d) Les leurres écrevisses et les créatures:
d) Les leurres écrevisses et les créatures:
L'écrevisse est une proie potentielle de nos carnassiers.Les leurres souples permettent une présentation de plus en plus réaliste, et ce dans les moindres détails de cet animal. La créature possède une forme indéfinissable ressemblant parfois de très loin à une proie possible.
Ces leurres peuvent exister avec une plombée interne (modèle du milieu) où sans(modèles des extrémités).Dans le deuxième cas de figure, le pêcheur peut armer son leurre avec une tête plombée munie d'un hameçon où monter le leurre façon montage texan, split shot où carolina, permettant d'ailleurs d'adapter au mieux la plombée aux conditions du jour.
L'animation consiste en une série de tractions et de relâchements aboutissant en une succession de petits bonds sur le fond.
On peut procéder de même avec les leurres créatures, en augmentant un peu l'amplitude.En effet, ces leurres possèdent grâce à leurs multiples appendices et à leur forme générale une bonne capacité à planer lors des phases de relâchers.
3) Les cuillers:
Les cuillers sont utilisées depuis des lustres, elles ont toujours pris du poisson et continueront d'en prendre dans le futur. Ramenées simplement en linéaire elles renvoient des flashes lumineux et des vibrations facilement détectables par la ligne latérale des carnassiers; En cas de suivi sans attaque, un arrêt de l'animation suivie d'un démarrage ou un changement d'animation pourra finalement déclencher l'attaque.
La colonne de gauche représente le groupe des cuillers ondulantes; vues de profil elles possèdent un corps en forme de S aplati. On peut les animer en linéaire mais l'animation en traction relâché peut vraiment faire la différence. En effectuant une traction de la canne puis en l'abaissant et en laissant couler la cuiller, celle-ci va descendre en tournoyant et en effectuant des décrochages imitant la descente vers le fond d'un poisson agonisant.
La colonne du milieu présente un groupe de cuillers possédant deux faces non parallèles entre elles. Ces cuillers, plus compactes à faces tronquées, sont très efficaces quand on les anime en les dandinant.
La colonne de droite fait partie du groupe des cuillers tournantes. Ces cuillers possèdent un axe autour duquel un palette va tourner en émettant des flashes lumineux et des vibrations dès la moindre récupération.
Le spinnerbait est un leurre métallique ayant une forme de V.Il est constitué par une corde à piano rigide, une boucle est située approximativement au milieu, c'est à cet endroit que s'effectuera la connexion ave le bas de ligne. Une fois dans l'eau, le leurre se positionne avec le brin comportant la tête plombée vers le bas et le brin omportant les palettes vers le haut.
Une simple animation en linéaire animera les palettes qui émettront des flashes lumineux.La jupe entourant la tête plombée et l'hameçon simulera le corps d'un poissonnet grâce à sa grande mobilité.On pourra animer ce leurre coulant dans les différentes couches d'eau en le laissant couler plus où moins longtemps après son impact à la surface de l'eau.La forme des palettes peut être effilée comme une feuille de saule( le leurre de gauche), où de forme ronde appelée colorado(palette inférieure du leurre de droite).
Les premières donnent leur meilleur rendement dans les animations linéaires, alors que les secondes sont optimales lors des descentes où chutes verticales sur les tombants où le long des structures verticales.C'est un leurre qui permet de faire réagir les poissons actifs grâce au multiples signaux qu'il envoie.
5) Le buzzbait:
Le buzzbait est un leurre métallique constitué par une corde à piano rigide, ayant dans la plupart des cas la forme d'une moitié de rectangle.Une petite boucle nous permettra d'effectuer l'attache avec notre ligne.
Une fois dans l'eau le brin inférieur supportant la tête plombée se place vers le bas, alors que le brin supérieur supportant l'hélice, où les hélices, se positionne vers le haut.Dès l'impact avec l'eau, vous devez ramener ce leurre pour qu'il reste près de la surface et brasse l'eau afin d'attirer les poissons actifs.
C'est un leurre à essayer dès que les chasses se font insistantes à la surface où que vous pensez qu'elles vont l'être.
6) Le rubber jig :
Le rubber jig est un leurre constitué d'une tête plombée munie d'un hameçon, ce dernier est dissimulé par une jupe constituée de brins de caoutchouc où de silicone. Lorsque il est utilisé en milieu encombré, il peut être équipé d'une brosse lui permettant de se faufiler sans trop s'accrocher.
On peut jouer sur la vitesse d'immersion et/où donner du volume à ce leurre en armant, où non, l'hameçon avec un leurre souple de type écrevisse, créature où virgule.On anime ce leurre par tirées successives sur le fond et/où tremblements sur place.On peut également opter pour un ramener linéaire près du fond, afin de soulever les particules du substrat, ce qui peut toujours attirer l'attention d'un carnassier.
2)Pêche à la dandine:
C'est une technique très efficace pour laquelle on peut utiliser différents leurres: cuillers, plomb palette, jigs, rubber jigs et même certains poissons nageurs.
La première phase de l'action de pêche consiste à laisser couler verticalement son leurre afin de prendre contact avec le fond, puis il faut effectuer des tractions contrôlées et des relâchés avec la canne pour relever le leurre de quelques dizaines de centimètres avant de le laisser redescendre vers le fond, en l'accompagnant plus ou moins en fonction du leurre utilisé.
Voici une série de leurres se prêtant à la dandine. |
Cette série de va et vient qu'on doit éviter de rendre uniforme, appelle de loin les carnassiers capables de détecter les déplacements dans l'eau.
Le changement de direction du leurre, c'est à dire l'instant précis ou le leurre remonte et celui ou il redescend correspond souvent au moment critique de la touche.
Il ne faut pas hésiter à faire de courtes pauses, varier l'amplitude des tirées ainsi que leur vitesse pour ne pas rendre ce mouvement monotone.
On peut pratiquer cette technique bateau amarré ou en dérive et plutôt avec un minimum de hauteur d'eau.
3)Pêche au drop shot:
C'est une technique permettant d'insister et d'animer longuement son leurre sur un poste précis. Cette technique fait appel à un montage spécifique composé d'une plombée terminale et d'un hameçon monté directement sur le corps de ligne à une distance de plus ou moins 50 cm du plomb.
Le leurre peut être piqué par le nez ou enfilé sur l'hameçon, la prospection la plus optimale s'effectue à la verticale. On laisse descendre le montage, afin que la plombée touche le fond, on récupère le mou pour mettre le fil sous tension sans déplacer le plomb, puis on fait vivre le leurre en descente et en remontée en l'animant lentement avec la canne sans jamais déplacer le plomb; on peut alterner avec des pauses plus ou moins longues.
Montage drop shot avec leurre souple |
4)La pêche au vif:
Elle est complémentaire de la pêche au leurre car parfois elle peut faire la différence sur une zone ou les leurres n'auront déclenché aucune attaque.
Pour la pêche des carnassiers je prône une certaine polyvalence des techniques permettant de nous adapter au mieux à l'envie du moment du poisson. Pendant la saison de pêche je tente de pêcher deux fois par semaine et j'ai toujours un vivier, avec des vifs, fixé au bateau pour pouvoir passer d'une technique à l'autre.
Pour cette pêche au vif, je préfère ne pas laisser les choses s'éterniser et ferrer à la touche pour éviter tout engammage profond.
Pour les différents schémas que je vous présente par la suite, j'ai utilisé un leurre au lieu d'un vif par soucis de ne pas déranger nos petits alevins, mais le principe est respecté.
Si vous êtes bien organisé, c'est une technique simple à mettre en œuvre. Les bas de ligne doivent être prêts à l'avance et rangés sur des plioirs.
L'action de pêche consiste à lancer délicatement son montage, attendre la prise de contact avec le fond et à partir de là tous les scénarios sont envisageables: tractions et/où pauses plus ou moins courtes ou longues, ramener plus ou moins doucement où rapidement et ferrage plutôt à la touche pour éviter que le poisson ne se pique trop profondément.
Le montage est constitué d'une plombée terminale liée à un émerillon à agrafe abouté au corps de ligne.Sur ce dernier, à 50 ou 70 cm du plomb, on fixe une potence que l'on va armer de deux hameçons; un hameçon simple sert à clouer la gueule du poisson tandis qu'un hameçon triple est planté dans la partie arrière du vif pour augmenter les chances de prise.
On peut faire travailler la ligne entre deux eaux, à fond, amarré ou en dérive en privilégiant comme pour la tirette le ferrage à la touche.
Ne pas hésiter à faire varier la longueur de la potence et sa distance par rapport au plomb.
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c) Vif sur fireball:
Avec l'utilisation de vifs plus conséquents (type perchette par exemple) et pour éviter tout emmêlage, j'utilise un montage constitué d'un plomb fireball dont l'hameçon plombé me permet de clouer la gueule du vif et je fixe une mini empile armée d'un hameçon triple que je plante à l'arrière du vif.
Dans un premier temps on cloue la gueule du vif (ici un leurre).
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Dans un deuxième temps on fixe le triple à l'arrière du vif. |
5)Pêche au mort manié:
Pour pratiquer cette technique, il vous faut un vif et une monture mort manié (type DRACHKOVITCH). Vous devez tuer le vif en l'assommant avant de l'armer avec la monture. Une fois le poisson mort armé, vous devez lancer délicatement l'ensemble, attendre le contact avec le fond, puis animer le poisson mort en gardant une certaine tension dans le fil afin de détecter les touches.
On peut animer ce poisson mort avec une trajectoire en dent de scie en épousant le relief du fond, ou opter pour une trajectoire plus décollée au dessus du fond ou entre deux eaux. La touche peut avoir à la descente ou à la remontée du poisson lors de l'animation. En variant la récupération du fil et en l'associant aux tractions et/ou aux descentes de la canne on arrive à une grande variété d'animation qui donne vie à notre poisson mort.Le mort manié est une technique très polyvalente permettant de prendre toutes les espèces de carnassiers.
La monture mort manié avec un leurre nous servant de poisson.
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On enfile l'épingle de la monture dans le gueule du poisson.
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6)Pêche à la verticale:
La pêche à la verticale se pratique en bateau, avec l'aide d'un sondeur et d'un moteur électrique pour dériver sur une zone susceptible d'abriter des carnassiers. Le moteur électrique, plus discret, permet également d'ajuster au mieux la dérive voire de la ralentir pour être plus insistant si les poissons sont jugés apathiques.
Elle se pratique avec des cannes courtes et légères, plutôt à action de pointe, et on utilise classiquement des shads ou des slugs.
La plombée de ces leurres est un compromis entre la dérive et le maintien du fil dans l'eau à la verticale. On tente de plomber juste ce qu'il faut pour respecter ce compromis en essayant d'alléger le plus possible pour rendre le leurre plus vivant.
Au niveau de l'animation, le pêcheur, la canne et le leurre font corps avec le bateau et suivent la dérive du courant ou celle impulsée par le moteur électrique. Le leurre est soulevé par de légers relevés de la canne puis accompagné à la descente en gardant une certaine tension dans le fil, parfois le leurre suit la dérive sans animation en restant près du fond on lui fait effectuer de temps à autre une simple glissade.