Un lot de consolation.

Aujourd'hui le temps est couvert, la température de l'eau est de 20° et celle de l'air à 14°. Je pêche un courant en bordure d'herbiers, les touches de perches ne tardent pas et le vivier commence à se remplir. Je décroche une bossue et dans la foulée plus rien ne se passe.Je décide de préparer un poisson mort manié en laissant reposer ce poste et les chasses de perches ne tardent pas à repartir. Je relance une dernière fois un poisson nageur et je sens tout de suite un arrêt de la ligne...la touche est caractéristique de celle d'un sandre.Le poisson sonde et tiens très bien le fond, après un petit moment il cède et commence à monter à la surface, c'est un sandre que j'estime à 70-80 cm. Hélas une fois à la surface, le poisson va faire un tour complet sur lui même et parvenir à se décrocher de ce petit leurre aux hameçons sous dimensionnés...je suis devenu un spectateur impuissant et dégoûté, le poisson vient de me battre au dernier moment. Je relâche les perches du vivier et attaque un poste plus éloigné. Les touches de perches se succèdent à nouveau, jusqu'à la grosse touche, celle d'une perche très charnue et dense qui va me servir de lot de consolation.

Une perche de 40 cm, bien épaisse.