Un joli sandre d'automne.

Ce Samedi la température extérieure est de 12°, celle de l'eau est de 14,8° et le débit a encore augmenté depuis la dernière session (251m3/s).Cela commence à ressembler à un vrai automne et les carnassiers devraient être actifs toutes espèces confondues. Je cherche les obstacles pouvant abriter les poissons du courant et je dérive, moteur coupé, en passant au dessus et en pêchant à la verticale.La deuxième dérive est la bonne et le combat s'engage avec un client qui n'a pas envie de se laisser faire.Le poisson effectue deux, trois départs et utilise le poids de son corps pour maintenir le fond, avant de céder et de se laisser remonter à la surface. Je grippe un très beau sandre, effectue les photos, puis le relâche dans son élément.

Maintenant, les conditions sont bonnes pour le sandre.

J'effectue maintenant une dérive au dessus d'un haut fond, et cela ne donne rien. Je recommence la dérive, en longeant l'obstacle coté rive gauche et ressens une touche au niveau de sa partie avale.Le poisson tient le fond, un instant, puis commence le combat en effectuant des départs qui donnent une belle courbure à la canne.Je l'aperçois maintenant à la surface, c'est un silure  bien combatif que je vais finir par attraper par la gueule et remonter sur le bateau.

Un joli petit silure, bien combatif jusqu'au bout.

Je suis amarré, maintenant; derrière une autre pile de pont et je prospecte au mort manié une zone où se situe une tête de roche, mais le vent rend délicat le contrôle de ma monture.Je touche une première perche, puis ressens des touches très furtives et décide de passer au poisson nageur pour vraiment cibler correctement l'obstacle et commence à toucher des perches à chaque passage.Elles semblent collées à la roche, et ce n'est qu'en passant au plus proche d'elles que je déclenche l'attaque.Les conditions atmosphériques deviennent maintenant très désagréables, avec une pluie qui redouble et je suis obligé d'écourter ma session avant que cela ne tourne à l'orage.