Pêche du carnassier en Seine: Sessions difficiles.

Cette semaine c'était la battle du 44 contre le 75. C'est à dire Bruno et Philippe, les nantais, contre Fabrice et moi, les parisiens. Nous avons pêché à quatre le vendredi 11 novembre, tôt le matin jusqu'au coup du soir. Les poissons ont été peu nombreux, deux perches, deux silures le matin et deux sandres au coup du soir. Le matin, les deux équipes étaient à égalité avec une perche et un silure de chaque coté. Le coup du soir a été fatidique aux parisiens car Bruno a ferré deux sandres et nous avons donc perdu au finish. Entre ces deux moments, ce fut une traversée du désert pour les deux équipes. Le débit de l'eau a un peu augmenté, sa température est descendue sous la barrière des 10°. Sur tous les postes visités nous avons détecté des poissons au sondeur mais ils sont difficiles à faire mordre et ne semblent être actifs qu'au lever et au coucher du jour.
Le lendemain, nous avons pêché à trois, Bruno, Philippe et moi. Sur cette session, les poissons furent à nouveau peu nombreux, ils ont réagit comme la veille, tôt le matin et juste avant le coucher du soleil. Entre ces deux moments, nouvelle traversée du désert pour tout le monde.
Le matin, trois sandres ont été capturés en verticale sans animation et le soir un sandre et un brochet ont été ferrés de la même manière. La verticale s'est plutôt imposée sur ces deux jours, au leurre ou au vif. Les conditions commencent à ressembler à celles de l'hiver où les touches se font plus rares. Une augmentation plus conséquente du débit pourrait concentrer davantage les poissons sur certaines zones et l'émulation aidant les rendre un peu plus mordeurs.